samedi 11 février 2017

Journée 7 : Mekkhe

Ce matin, c'est grasse mat' : petit déjeuner à 8h ! Notre destination du jour, la quasi paroisse du Père Philippe Bernard Ngom à Mekkhe (les paroissiens de Ste Bernadette le connaissent bien car il a assuré les offices de l'été ces deux dernières années).
Objectif de la journée : tenir les horaires !!! Le père Louis Pasteur est à la manœuvre.
Sur le trajet nous passons par Tivaouane la ville de la plus ancienne et deuxième confrérie musulmane en nombre. Nous apercevons l'immense minaret.

Arrivés à Mekkhe, nous partons visiter une immense carrière qui extrait 4 minerais du sable des dunes qui s'étendent sur 190 km de la grande côte : zircon, rutile, locophene, illemunite.
Marie-Catherine, "quasi paroissienne de Mekkhe", qui travaille sur le site nous décrit les étapes de production : usine flottante sur un lac artificiel qui extrait du sable le produit brut et reconstitue ensuite les dunes. Le brut est ensuite amené à l'usine de raffinage qui, grâce à des traitements magnétiques, permet de dissocier les différents minerais qui sont ensuite conditionnés et emportés en train vers le port de Dakar.

Nous repartons vers Mekkhe pour célébrer la messe à Ste Bernadette, la quasi paroisse du Père Ngom ! C'est également l'occasion d'un premier échange avec les paroissiens. Nous rejoignons ensuite le foyer des jeunes pour un magnifique déjeuner.

C'est l'occasion de discuter avec cette toute petite communauté qui dégage tellement de ferveur et est très unie à son berger. Il nous donne aussi l'occasion d'acheter les spécialités en cuirs de Mekkhe : chaussures, ceinture, portefeuille...

Nous rentrons à Thies où nous avons rendez-vous avec les catéchistes du diocèse de Thies, en présence de l'abbé Thomas d'Aquin , directeur du catéchuménat et de trois autres responsables.
Nous réalisons combien avec des moyens réduits, ils produisent de "beaux fruits" (tel le père Louis Pasteur ! , ou encore les élèves du petit séminaire que nous avons pu rencontrer à Ngazobil ), grâce à leurs actions très bien coordonnées.
Les responsables du catéchuménat sénégalais œuvrent pour que l'enseignement catholique soit reconnu par l"enseignement public pour être intégré dans les cours d'enseignement religieux, au même titre que l'enseignement musulman.